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30 août 2003

Brrr ! A peine passé la frontière, les paysages changent, il fait plus froid, les maisons sont des chalets – fleuris avec force géraniums – et partout, des sapins et de grands alpages pentus. Les routes sont très bien entretenues et tout est coquet. On est dans un autre pays. Il faut dire que les frontières de l’Autriche sont presque toutes des frontières naturelles : on arrive en Autriche comme on arrive en montagne … Ou vice-versa.

Et puis voilà que l’on découvre les autrichiens : dans la rue d’abord. A Freistadt, petite ville médiévale tranquille, les passants nous saluent de « Gruss Gott » dont nous avons d’abord du mal à comprendre qu’ils puissent s’adresser à nous. Le lendemain, à Linz, nous rencontrons des gens adorables qui nous permettent de résoudre nos petits soucis techniques de façon exemplaire. C’était d’ailleurs suffisamment édifiant pour que je vous le raconte un peu plus bas.

L’Autriche donc. Nous y avons vu des petites villes pittoresques (Freistadt, Steyer, Rust), nous avons passé quelques jours à Vienne où Christophe est allé à l’opéra (voir Les Contes d'Hoffmann d'Offenbach), et nous sommes passés à Graz où nous avons visité l'Arsenal, unique en son genre.
Nous avons aussi voulu voir la nature et nous avons parcouru la région des lacs, du côté de Klagenfurt. Nous avons loué un tout petit bateau électrique pour naviguer sur le Millstätter See : une epérience inoubliable ! Nous sommes descendus – par une sorte de toboggan - dans une ancienne mine de plomb (nous étions les seuls visiteurs). Puis, pour aller à Salzbourg, nous avons emprunté la Hochalpen Strasse qui mène jusqu’au plus haut sommet autrichien : le Grossglockner. Nous sommes descendus jusqu’au pied du glacier puis nous avons passé la nuit sur un parking entouré de neige, à 3OOO mètres d’altitude, au milieu d’un panorama à couper le souffle !
Nous sommes enfin redescendus vers Salzburg, où nous avons commencé l’école et vu les célèbres marionnettes jouer La Flûte Enchantée, une soirée magnifique !

Que de beaux souvenirs en Autriche, et les autrichiens … Rien que pour eux, on y retournerait !

 


Nos soucis techniques et l’incroyable gentillesse des autrichiens …
Nous sommes arrivés en Autriche avec un petit souci technique : notre convertisseur venait de rendre l’âme. Le convertisseur est un appareil que l’on branche sur la batterie auxiliaire et qui nous fournit du 220 V pour recharger l’ordinateur, le caméscope, l’appareil photo et … la gameboy de Clément. Autant dire qu’il nous est tout à fait indispensable. Nous devions donc absolument trouver une solution. Le problème c’est que l’on ne savait ni dire convertisseur en allemand, ni surtout où s’adresser. On a commencé, au hasard, par un magasin d’accessoires auto. Le monsieur a été adorable. Il a d'abord essayé de comprendre ce que je voulais. Il m’a ensuite dit qu’ils n’avaient pas ça mais s’est alors mis en tête de me trouver une piste. Il a cherché un peu partout et m’a finalement donné l’adresse de deux sociétés spécialisées en matériel électrique pour l’automobile. Il m’a ensuite dit avec un sourire : « Vous connaissez bien Linz, je suppose … » (On y était depuis une demi-heure …) et a déplié un grand plan de la ville. Il m’a indiqué le chemin, que j’ai noté précisément, puis il m’a aidé à vérifier mes notes d'itinéraire. Un ange ! J’aurais été sa propre fille, il n’aurait pas mieux fait. Je n’en revenais pas. On arrive au premier magasin. Des gens très gentils. Ils regardent le convertisseur, essayent de changer le fusible, qui ressaute aussitôt - et là, le convertisseur commence à sentir franchement le brûlé ... Ils semblent penser qu’il faudrait le remplacer mais ils n’en ont pas. Il faudrait le commander. On dit que l’on va réfléchir et on cherche le deuxième magasin. Même chose : des gens très gentils qui commencent par essayer de comprendre ce qu’il nous faut mais qui eux non plus n’en ont pas. Et là, toujours plus fort : ils téléphonent à un concessionnaire CC qui aurait peut-être ce que nous cherchons et reviennent nous voir avec ces mots : « Ils vont rappeler. On est désolés (sic), il faut que vous attendiez un peu. Est-ce que l’on peut-vous offrir un café ? » On est sidérés. Finalement, tout s’arrange. Le concessionnaire a en effet un convertisseur en stock du modèle qu’il nous faut. Nous partons avec toutes les indications pour y arriver et le soir même, le problème est résolu. Une journée marathon mais que de belles rencontres ! Nos premières rencontres autrichiennes et tout devait être à l’avenant …


Linz
Cliquez sur l'image pour la voir en grand Linz est une jolie petite ville de province qui a conservé un important patrimoine architectural. Quand on ne cherche pas à y faire réparer un appareil électrique défaillant, on s’y promène très agréablement. On peut aussi y déguster la spécialité locale, la Linzer Torte, qui est une tarte à la cannelle et à la confiture de framboises. (NB : pour les connaisseurs, elle est beaucoup plus épaisse que son homologue française à laquelle elle ressemble finalement assez peu …)


Steyr

Une petite ville pittoresque avec de très nombreuses maisons anciennes et façades baroques le long de sa rue principale. Une large rivière tumultueuse la traverse, et de l’autre côté, tout en haut, sa forteresse sommeille.

L'abbaye de Melk

Melk
Que dire de Melk que tout le monde ne sache déjà … Melk est une énorme chose, une immense abbaye baroque autour de laquelle s’est construit un charmant petit village dont on remonte avec bonheur les petites rues piétonnes. Elle vaut certainement le détour, et la visite de l’abbaye est très bien faite et très agréable. Il faudrait prévoir d’y passer la journée ce qui laissera un peu de temps pour se promener dans le parc et déambuler dans la petite ville.

Vienne
Cliquez sur l'image pour la voir en grandNous nous sommes très vite sentis bien à Vienne. Et pourtant ! Le premier jour a été le pire de tout notre grand tour jusque là : une pluie pénétrante dès le matin et qui ne veut pas s’arrêter. Nous ne nous sommes toutefois pas laissés démoraliser et sommes partis avec les cirés et un peu d’entrain. Vers quatre heures toutefois, après six heures de balade sous la pluie, les pantalons à essorer, les pieds ramollis par l’eau et les cheveux en quenouille, le moral a fini par tomber en chute libre. Heureusement, nous avons trouvé un petit café tout à fait douillet où nous avons réchauffé nos esprits, nos pieds et nos estomacs avec … des chocolats viennois et de l’Apfelstrudel. Nous y sommes restés un long moment, le temps de sécher, et quand nous sommes ressortis, la pluie avait enfin cessé. Les trois jours suivants ont été magnifiques et nous sommes restés dehors toute la journée.
On se sent très vite bien à Vienne parce que le centre historique est petit, ramassé autour de la cathédrale (le Stephansdom), et en grande partie piétonnier. On a visité la cathédrale et les catacombes. Ces dernières n’ont à mon avis aucun intérêt mais on y a appris ce qu’était la « cérémonie espagnole » à l’époque des Habsbourgs : le fait pour un empereur de se faire enterrer en trois « morceaux » : les entrailles dans les souterrains du Stephansdom, le cœur dans une urne dans la chapelle des Capucins et … le « reste » dans une troisième sépulture.
Nous sommes passés à l’appartement où Mozart a vécu de 1784 à 1787, le seul appartement Viennois de Mozart ayant subsisté. C’était très émouvant. On y arrive par les petites rues derrière la cathédrale, on entre dans une cour, on monte les escaliers qui flanquent les facades … L’ensemble ressemble à un HLM 18° dont l’architecte aurait vu West Side Story. On longe les galeries, les enfants se penchent pour voir la cour, l’air est gorgé d’eau. On arrive chez Mozart, un tout petit appartement dont on a du mal à imaginer ce qui pouvait être la chambre, la cuisine, la pièce de réception … Et puis on regarde par la fenêtre et on se dit, ému malgré tout, que Mozart a bien dû connaître des journées de pluie déprimante comme celle-là, à regarder par la fenêtre en se demandant si cela allait cesser …
Dans ce musée aussi il y avait des postes d’écoute et les enfants étaient tout contents de reconnaître les morceaux célèbres. Arthur ne se lassait pas de Papageno, quant à nous, on écoutait certains airs magnifiques, et les écouter là procurait un sentiment étrange …


Les musiciens de rue.
A Vienne nous avons rencontré les musiciens de rue les plus étonnants que nous ayons jamais vus, ou entendus, et pour la première fois, nous avons eu envie d’acheter un CD.
Il était déjà tard et Camille et moi attendions Christophe et les garçons qui étaient allés faire un tour du côté du Musikverein, la salle de concert mythique de la ville. Nous entendons un air d’opéra chanté par une basse. Nous nous approchons et voyons ce jeune homme russe chanter un air de Mozart. C’était très beau et émouvant. Lorsqu’il eut terminé, un ténor que nous n’avions pas tout de suite aperçu à côté de lui prit le relais avec beaucoup de talent. Christophe nous avait rejointes, il était déjà tard et certainement plus que temps de prendre le chemin du retour. Nous nous dirigeons vers le métro lorsque nous voyons de loin un attroupement géant. Nous reconnaissons les Quatre Saisons, jouées avec beaucoup de vivacité mais un son inhabituel. En nous rapprochant, nous voyons les musiciens, trois russes (décidément !) qui jouent respectivement de la balalaïka, de l’accordéon et … de la balalaïka contrebasse, à savoir une immense chose triangulaire sur une pique, avec trois cordes et une sonorité incroyable. Ils jouent des pièces célèbres comme la Petite Musique de Nuit, l’ouverture de la Pie Voleuse de Rossini, un air de Carmen, mais tout est extraordinaire. Ils sont tous les trois à la fois virtuoses et incroyablement expressifs ... Leurs arrangements sont géniaux. On n’arrive plus à partir et quand un morceau se termine, on n’a qu’une hâte : savoir ce qui va venir après ! Le seul moyen que l’on trouve de se décider enfin à partir – il commence à être vraiment tard – est d’acheter leur CD. Cette fois-ci, il faut vraiment rentrer. Et pourtant ! Voici que l’on entend un drôle de bruit, ou peut-être une drôle de musique, mais l’instrument est absolument non-identifiable. On finit par voir l’attroupement : les musiciens, que l’on ne peut pas encore voir, ont trouvé dans le renfoncement d’un magasin de chaussures une alcôve acoustique idéale. On s’approche et on voit … cinq hommes de type asiatique en costumes mongols, tuniques chatoyantes, bottes aux bouts retroussés, bonnets de feutre ... Leurs instruments sont à cordes ou à percussions. Quant à la musique étrange qui nous avait accroché l’oreille, c’est … une voix ! Une drôle de voix tour à tour nasillarde ou travaillée en « sur-basse » par un usage très étrange de la gorge et de la poitrine. C’est spectaculaire. Le mélange des costumes colorés, des instruments étranges, des rythmes et des mélodies d’un autre monde et de ces voix presque surnaturelles … On avait déjà donné toute notre admiration aux musiciens que l’on venait de voir … On ne sait plus que penser. D’ailleurs, on ne pense plus. On reste là, benêts, à goûter ce cadeau du ciel. On n’en revient pas. On finit par essayer de filmer, pour pouvoir rapporter un petit morceau du cadeau aux parents et amis … Quelle soirée ! Et c’était la première ! Vienne, malgré la pluie de la journée, commençait sous de bons auspices …

L’église Saint Charles Borromée et sa surprise.
Cliquez sur l'image pour la voir en grand Nous sommes entrés un peu par hasard dans l’église Saint Charles Borromée mais il nous y est arrivé une expérience tout aussi magique qu’inattendue. L’église était en cours de rénovation. C’est une immense église baroque de plan ovale. En plein milieu, un immense échafaudage s’élevait jusqu’à la coupole en travaux. Ce que nous n’avions pas tout de suite compris, c’est que cet échafaudage d’une cinquantaine de mètres de haut (ou plus ?) et équipé d’un ascenseur, était accessible au public ! Nous n’étions jamais montés aussi haut dans une église et n’avions jamais vu les fresques d’une coupole d’aussi près. De là haut, les visiteurs restés en bas semblaient minuscules et la hauteur était proprement vertigineuse. Les fresques quant à elle, révélaient des détails qu’aucun fidèle ne pourrait jamais voir … C’était étrange d’avoir ce privilège temporaire d’être là-haut, une visite véritablement extra-ordinaire.

Les cafés viennois
Les cafés viennois, alors ça, c’est quelque chose ! On le savait mais là, on l’a fait ! Le café viennois, c’est un endroit avant tout cosy, avec plein de petits recoins pour s’installer. On peut y lire son courrier – ou y répondre, rencontrer une amie ou un collègue, lire l’un des nombreux journaux du jour mis gracieusement à disposition, se restaurer, boire un café et / ou déguster une pâtisserie - et si on veut, on peut même y faire tout ça à la fois !
On a « visité » deux cafés viennois : le café Schwartzenberg (près de Saint Charles Borromée) et le café Diglas (derrière la cathédrale). Le premier est très traditionnel, un cadre superbe, un piano au fond de la grande salle avec un pianiste, des pâtisseries … Ce qui nous y a le plus étonnés, c’est la gentillesse des serveurs, souriants quand nous sommes arrivés, bienveillants avec les enfants et très aimables d’une manière générale. On nous avait apporté des verres d’eau avec les pâtisseries, « notre » serveur n’a pas arrêté de nous les remplacer dès qu’ils étaient vides ! Nous avions tous pris des gâteaux et la pause goûter a été une véritable fête.
Le second, le café Diglas, est lui aussi un café viennois typique mais sans touristes, ou presque, et beaucoup plus simple. Malgré tout, le cadre, ancien et traditionnel, est très cosy, et Christophe a réussi à y lire Le Monde en prenant un air inspiré au milieu de nous autres pendant cinq bonnes minutes ! Il en garde un souvenir ému …

Schönbrunn
Par manque de temps, nous avons un peu bâclé la visite du château et surtout du parc et des jardins de Schönbrunn, le grand château de Vienne, le château de l’impératrice Sissi. C’est dommage car ce que nous en avons vu nous a laissé un «goût de trop peu ». Il faut vraiment y consacrer une bonne demi-journée pour se promener, apercevoir les perspectives, jouer à se perdre dans le labyrinthe, respirer les fleurs du jardin de Sissi … On peut même vouloir visiter le château …

Les lippizzans
Nous sommes allés voir les célèbres chevaux dans leur entraînement du matin. C’est un travail auquel peut assister le public et qui a lieu dans un cadre magnifique. Les chevaux et les jeunes cavaliers en redingotes sont superbes. Cela dit, il s’agit d’une sorte d’échauffement puis de « gymnastique » des chevaux, destinés à renforcer leur musculature. On n’assiste quasiment à aucun exercice de dressage, qui nécessitent une concentration maximale et se font hors-public. Nous étions contents pourtant de montrer ces chevaux aux enfants mais le vrai spectacle, beaucoup beaucoup plus cher, est vraisemblablement aussi beaucoup beaucoup plus intéressant …

Le prater

Nous avons terminé notre visite de Vienne par un tour au Prater. Le Prater est une fête foraine permanente et « historique » implantée en plein centre de Vienne. La grande roue, figure symbolique, a été plusieurs fois endommagée au cours de son histoire et même totalement détruite par les bombardements de la dernière guerre mais elle fut reconstruite aussitôt. On y monte dans des petites cabines qui ressemblent à des petits wagons (que se rappellent bien ceux qui ont vu « Le Troisième Homme ») et on en voit tout Vienne. Certaines de ces cabines ont été aménagées : l’une en salle à manger pour dix personnes, une autre pour un dîner romantique à deux avec lumières tamisées et rideaux de velours à franges … Après la grande roue, nous avons fait le tour de la fête. Clément a fait une attraction tout seul pour la première fois de sa vie : le « Donau Jump », une descente dans une sorte de pseudo-rondin qui dévale au milieu de gerbes d’eau. Cette nouvelle autonomie nous a fait tout bizarre mais lui était drôlement fier. Camille et Arthur quant à eux, ont bien voulu que je les accompagne dans le « train de la mine » qui leur a beaucoup plu mais à y repenser, ce ne sera peut-être pas si mal quand ils feront leurs attractions tout seuls eux aussi !

Le Trezniewski buffet
A deux pas du Stephansdom, il y a un endroit très étrange qui permet de retourner cinquante ans en arrière. Dans une salle qui n’a pas dû changer depuis sa création, on fait la queue le long d’un guichet vitré puis on commande ses sandwiches : des petits rectangles de pain de mie tartinés de diverses préparations à base d’œuf, de tomate, de hareng, de raifort, de fromage frais, de saumon … On peut alors les manger assis sur une banquette de moleskine à l’une des cinq ou six tables en formica, ou debout dans la rue, devant un haut guéridon craquelé. On peut aussi se faire empaqueter le tout et retourner au bureau, ou ailleurs ... Le public est absolument varié et disparate, et l’endroit, très distrayant car tout y est d’époque : le cadre, les serveuses, leurs uniformes, les sandwiches et enfin, les boîtes en carton grossier avec leur petit nœud en ficelle verte. Un drôle d’arrêt sur image ...


Rust
Les maisons de RustNous voulions aller en Hongrie et Rust était un petit village pittoresque sur la route. Nous nous y avons trouvé un parking à quelques pas d’une des anciennes portes de la ville, le long d’un parc équipé de superbes jeux pour enfants. C’était une fin d’après-midi délicieuse. Les enfants ont commencé par profiter un très long moment des jeux (et les parents du calme !) puis nous sommes allés faire un petit tour « en ville ». Les maisons, presque toutes des maisons de vignerons, sont massives avec de grandes portes cochères. Quand celles-ci sont ouvertes, on aperçoit une petite ruelle bordée de maisons basses qui mène aux vignobles. Nous sommes en période de vendanges et les rues sentent le raisin écrasé. Les terrasses de café sont accueillantes et la ville s’enorgueillit de trois églises. Comme en Alsace, les cheminées des maisons sont couronnées de cercles métalliques destinés aux nids des cigognes, qui s'arrêtent à Rust tous les ans. Nous aussi, on se sent bien ici et on décide de rester un peu, comme à Stolberg en Allemagne, comme à Cesky Krumlov en République Tchèque. Cliquez sur l'image pour la voir en grandLe lendemain, on loue des vélos. On avait vu une pancarte chez un vigneron. Camille veut absolument refaire du vélo depuis qu’elle a appris à en faire en Hollande ... On achète aussi une bouteille de jus de raisin pour le pique-nique Nous partons tous les cinq et rejoignons la piste cyclable, une merveille : une piste cyclable de plus de cinq kilomètres au milieu des vignobles, dans une magnifique lumière de fin d’été. Camille est infatigable ! Nous passons une journée de rêve. Le soir, nous allons goûter à une terrasse de café et nous dégustons du Kaiserschmarren, une sorte de crêpe épaisse aux raisins, servie avec de la compote de prunes. Nous passons une dernière nuit à Rust et partons pour la Hongrie.

 

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L'Autriche
 
Notre itinéraire en Autriche
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