|
|
Brrr !
A peine passé la frontière, les paysages changent, il fait
plus froid, les maisons sont des chalets – fleuris avec
force géraniums – et partout, des sapins
et de grands alpages pentus. Les routes sont très bien entretenues
et tout est coquet. On est dans un autre pays. Il faut dire que les frontières
de l’Autriche sont presque toutes des frontières naturelles
: on arrive en Autriche comme on arrive en montagne … Ou vice-versa.
Et puis voilà que l’on découvre les
autrichiens : dans la rue d’abord. A Freistadt, petite ville médiévale
tranquille, les passants nous saluent de « Gruss Gott » dont
nous avons d’abord du mal à comprendre qu’ils puissent
s’adresser à nous. Le lendemain, à Linz, nous rencontrons
des gens adorables qui nous permettent de résoudre nos petits soucis
techniques de façon exemplaire. C’était d’ailleurs
suffisamment édifiant pour que je vous le raconte un peu plus bas.
L’Autriche donc. Nous y avons vu des petites villes
pittoresques (Freistadt, Steyer, Rust),
nous avons passé quelques jours à Vienne
où Christophe est allé à l’opéra (voir
Les Contes d'Hoffmann d'Offenbach), et nous sommes passés à
Graz où nous avons visité l'Arsenal, unique
en son genre.
Nous avons aussi voulu voir la nature et nous avons parcouru la région
des lacs, du côté de Klagenfurt. Nous avons
loué un tout petit bateau électrique pour naviguer sur le
Millstätter See : une epérience inoubliable ! Nous sommes
descendus – par une sorte de toboggan - dans une ancienne mine de
plomb (nous étions les seuls visiteurs). Puis, pour aller à
Salzbourg, nous avons emprunté la Hochalpen Strasse
qui mène jusqu’au plus haut sommet autrichien : le Grossglockner.
Nous sommes descendus jusqu’au pied du glacier puis nous avons passé
la nuit sur un parking entouré de neige, à 3OOO mètres
d’altitude, au milieu d’un panorama à couper le souffle
!
Nous sommes enfin redescendus vers Salzburg, où nous avons commencé
l’école et vu les célèbres marionnettes jouer
La Flûte Enchantée, une soirée magnifique !
Que de beaux souvenirs en Autriche,
et les autrichiens … Rien que pour eux, on y retournerait !
Nos soucis techniques et l’incroyable
gentillesse des autrichiens …
Nous sommes arrivés en Autriche avec un petit
souci technique : notre convertisseur venait de rendre l’âme.
Le convertisseur est un appareil que l’on branche sur la batterie
auxiliaire et qui nous fournit du 220 V pour recharger l’ordinateur,
le caméscope, l’appareil photo et … la gameboy de Clément.
Autant dire qu’il nous est tout à fait indispensable. Nous
devions donc absolument trouver une solution. Le problème c’est
que l’on ne savait ni dire convertisseur en allemand, ni surtout
où s’adresser. On a commencé, au hasard, par un magasin
d’accessoires auto. Le monsieur a été adorable. Il
a d'abord essayé de comprendre ce que je voulais. Il m’a
ensuite dit qu’ils n’avaient pas ça mais s’est
alors mis en tête de me trouver une piste. Il a cherché un
peu partout et m’a finalement donné l’adresse de deux
sociétés spécialisées en matériel électrique
pour l’automobile. Il m’a ensuite dit avec un sourire : «
Vous connaissez bien Linz, je suppose … » (On y était
depuis une demi-heure …) et a déplié un grand plan
de la ville. Il m’a indiqué le chemin, que j’ai noté
précisément, puis il m’a aidé à vérifier
mes notes d'itinéraire. Un ange ! J’aurais été
sa propre fille, il n’aurait pas mieux fait. Je n’en revenais
pas. On arrive au premier magasin. Des gens très gentils. Ils regardent
le convertisseur, essayent de changer le fusible, qui ressaute aussitôt
- et là, le convertisseur commence à sentir franchement
le brûlé ... Ils semblent penser qu’il faudrait le
remplacer mais ils n’en ont pas. Il faudrait le commander. On dit
que l’on va réfléchir et on cherche le deuxième
magasin. Même chose : des gens très gentils qui commencent
par essayer de comprendre ce qu’il nous faut mais qui eux non plus
n’en ont pas. Et là, toujours plus fort : ils téléphonent
à un concessionnaire CC qui aurait peut-être ce que nous
cherchons et reviennent nous voir avec ces mots : « Ils vont rappeler.
On est désolés (sic), il faut que vous attendiez un peu.
Est-ce que l’on peut-vous offrir un café ? » On est
sidérés. Finalement, tout s’arrange. Le concessionnaire
a en effet un convertisseur en stock du modèle qu’il nous
faut. Nous partons avec toutes les indications pour y arriver et le soir
même, le problème est résolu. Une journée marathon
mais que de belles rencontres ! Nos premières rencontres autrichiennes
et tout devait être à l’avenant …
Linz
Linz est une jolie petite ville de province qui a conservé
un important patrimoine architectural. Quand on ne cherche pas à
y faire réparer un appareil électrique défaillant,
on s’y promène très agréablement. On peut aussi
y déguster la spécialité locale, la Linzer Torte,
qui est une tarte à la cannelle et à la confiture de framboises.
(NB : pour les connaisseurs, elle est beaucoup plus épaisse que
son homologue française à laquelle elle ressemble finalement
assez peu …)
Steyr
Une petite ville pittoresque avec de très nombreuses
maisons anciennes et façades baroques le long de sa rue principale.
Une large rivière tumultueuse la traverse, et de l’autre
côté, tout en haut, sa forteresse sommeille.
 |
Melk
Que dire de Melk que tout le
monde ne sache déjà … Melk est une énorme
chose, une immense abbaye baroque autour de laquelle s’est
construit un charmant petit village dont on remonte avec bonheur
les petites rues piétonnes. Elle vaut certainement le détour,
et la visite de l’abbaye est très bien faite et très
agréable. Il faudrait prévoir d’y passer la
journée ce qui laissera un peu de temps pour se promener
dans le parc et déambuler dans la petite ville. |
Vienne
Nous
nous sommes très vite sentis bien à Vienne.
Et pourtant ! Le premier jour a été le pire de tout notre
grand tour jusque là : une pluie pénétrante dès
le matin et qui ne veut pas s’arrêter. Nous ne nous sommes
toutefois pas laissés démoraliser et sommes partis avec
les cirés et un peu d’entrain. Vers quatre heures toutefois,
après six heures de balade sous la pluie, les pantalons à
essorer, les pieds ramollis par l’eau et les cheveux en quenouille,
le moral a fini par tomber en chute libre. Heureusement, nous avons trouvé
un petit café tout à fait douillet où nous avons
réchauffé nos esprits, nos pieds et nos estomacs avec …
des chocolats viennois et de l’Apfelstrudel. Nous y sommes restés
un long moment, le temps de sécher, et quand nous sommes ressortis,
la pluie avait enfin cessé. Les trois jours suivants ont été
magnifiques et nous sommes restés dehors toute la journée.
On se sent très vite bien à Vienne
parce que le centre historique est petit, ramassé autour de la
cathédrale (le Stephansdom), et en grande partie piétonnier.
On a visité la cathédrale et les catacombes. Ces dernières
n’ont à mon avis aucun intérêt mais on y a appris
ce qu’était la « cérémonie espagnole
» à l’époque des Habsbourgs : le fait pour un
empereur de se faire enterrer en trois « morceaux » : les
entrailles dans les souterrains du Stephansdom, le cœur dans une
urne dans la chapelle des Capucins et … le « reste »
dans une troisième sépulture.
Nous sommes passés à l’appartement où Mozart
a vécu de 1784 à 1787, le seul appartement Viennois de Mozart
ayant subsisté. C’était très émouvant.
On y arrive par les petites rues derrière la cathédrale,
on entre dans une cour, on monte les escaliers qui flanquent les facades
… L’ensemble ressemble à un HLM 18° dont l’architecte
aurait vu West Side Story. On longe les galeries, les enfants se penchent
pour voir la cour, l’air est gorgé d’eau. On arrive
chez Mozart, un tout petit appartement dont on a du mal à imaginer
ce qui pouvait être la chambre, la cuisine, la pièce de réception
… Et puis on regarde par la fenêtre et on se dit, ému
malgré tout, que Mozart a bien dû connaître des journées
de pluie déprimante comme celle-là, à regarder par
la fenêtre en se demandant si cela allait cesser …
Dans ce musée aussi il y avait des postes d’écoute
et les enfants étaient tout contents de reconnaître les morceaux
célèbres. Arthur ne se lassait pas de Papageno, quant à
nous, on écoutait certains airs magnifiques, et les écouter
là procurait un sentiment étrange …
Les musiciens de rue.
A Vienne nous avons rencontré les musiciens de rue les plus étonnants
que nous ayons jamais vus, ou entendus, et pour la première fois,
nous avons eu envie d’acheter un CD.
Il était déjà tard et Camille et moi attendions Christophe
et les garçons qui étaient allés faire un tour du
côté du Musikverein, la salle de concert mythique de la ville.
Nous entendons un air d’opéra chanté par une basse.
Nous nous approchons et voyons ce jeune homme russe chanter un air de
Mozart. C’était très beau et émouvant. Lorsqu’il
eut terminé, un ténor que nous n’avions pas tout de
suite aperçu à côté de lui prit le relais avec
beaucoup de talent. Christophe nous avait rejointes, il était déjà
tard et certainement plus que temps de prendre le chemin du retour. Nous
nous dirigeons vers le métro lorsque nous voyons de loin un attroupement
géant. Nous reconnaissons les Quatre Saisons, jouées avec
beaucoup de vivacité mais un son inhabituel. En nous rapprochant,
nous voyons les musiciens, trois russes (décidément !) qui
jouent respectivement de la balalaïka, de l’accordéon
et … de la balalaïka contrebasse, à savoir une immense
chose triangulaire sur une pique, avec trois cordes et une sonorité
incroyable. Ils jouent des pièces célèbres comme
la Petite Musique de Nuit, l’ouverture de la Pie Voleuse de Rossini,
un air de Carmen, mais tout est extraordinaire. Ils sont tous les trois
à la fois virtuoses et incroyablement expressifs ... Leurs arrangements
sont géniaux. On n’arrive plus à partir et quand un
morceau se termine, on n’a qu’une hâte : savoir ce qui
va venir après ! Le seul moyen que l’on trouve de se décider
enfin à partir – il commence à être vraiment
tard – est d’acheter leur CD. Cette fois-ci, il faut vraiment
rentrer. Et pourtant ! Voici que l’on entend un drôle de bruit,
ou peut-être une drôle de musique, mais l’instrument
est absolument non-identifiable. On finit par voir l’attroupement
: les musiciens, que l’on ne peut pas encore voir, ont trouvé
dans le renfoncement d’un magasin de chaussures une alcôve
acoustique idéale. On s’approche et on voit … cinq
hommes de type asiatique en costumes mongols, tuniques chatoyantes, bottes
aux bouts retroussés, bonnets de feutre ... Leurs instruments sont
à cordes ou à percussions. Quant à la musique étrange
qui nous avait accroché l’oreille, c’est … une
voix ! Une drôle de voix tour à tour nasillarde ou travaillée
en « sur-basse » par un usage très étrange de
la gorge et de la poitrine. C’est spectaculaire. Le mélange
des costumes colorés, des instruments étranges, des rythmes
et des mélodies d’un autre monde et de ces voix presque surnaturelles
… On avait déjà donné toute notre admiration
aux musiciens que l’on venait de voir … On ne sait plus que
penser. D’ailleurs, on ne pense plus. On reste là, benêts,
à goûter ce cadeau du ciel. On n’en revient pas. On
finit par essayer de filmer, pour pouvoir rapporter un petit morceau du
cadeau aux parents et amis … Quelle soirée ! Et c’était
la première ! Vienne, malgré la pluie de la journée,
commençait sous de bons auspices …
L’église Saint Charles
Borromée et sa surprise.
Nous sommes entrés un peu par hasard dans l’église
Saint Charles Borromée mais il nous y est arrivé une expérience
tout aussi magique qu’inattendue. L’église était
en cours de rénovation. C’est une immense église baroque
de plan ovale. En plein milieu, un immense échafaudage s’élevait
jusqu’à la coupole en travaux. Ce que nous n’avions
pas tout de suite compris, c’est que cet échafaudage d’une
cinquantaine de mètres de haut (ou plus ?) et équipé
d’un ascenseur, était accessible au public ! Nous n’étions
jamais montés aussi haut dans une église et n’avions
jamais vu les fresques d’une coupole d’aussi près.
De là haut, les visiteurs restés en bas semblaient minuscules
et la hauteur était proprement vertigineuse. Les fresques quant
à elle, révélaient des détails qu’aucun
fidèle ne pourrait jamais voir … C’était étrange
d’avoir ce privilège temporaire d’être là-haut,
une visite véritablement extra-ordinaire.
Les cafés viennois
Les cafés viennois, alors ça, c’est quelque chose
! On le savait mais là, on l’a fait ! Le café viennois,
c’est un endroit avant tout cosy, avec plein de petits recoins pour
s’installer. On peut y lire son courrier – ou y répondre,
rencontrer une amie ou un collègue, lire l’un des nombreux
journaux du jour mis gracieusement à disposition, se restaurer,
boire un café et / ou déguster une pâtisserie - et
si on veut, on peut même y faire tout ça à la fois
!
On a « visité » deux cafés viennois : le café
Schwartzenberg (près de Saint Charles Borromée)
et le café Diglas (derrière la cathédrale).
Le premier est très traditionnel, un cadre superbe, un piano au
fond de la grande salle avec un pianiste, des pâtisseries …
Ce qui nous y a le plus étonnés, c’est la gentillesse
des serveurs, souriants quand nous sommes arrivés, bienveillants
avec les enfants et très aimables d’une manière générale.
On nous avait apporté des verres d’eau avec les pâtisseries,
« notre » serveur n’a pas arrêté de nous
les remplacer dès qu’ils étaient vides ! Nous avions
tous pris des gâteaux et la pause goûter a été
une véritable fête.
Le second, le café Diglas, est lui aussi un café viennois
typique mais sans touristes, ou presque, et beaucoup plus simple. Malgré
tout, le cadre, ancien et traditionnel, est très cosy, et Christophe
a réussi à y lire Le Monde en prenant un air inspiré
au milieu de nous autres pendant cinq bonnes minutes ! Il en garde un
souvenir ému …
Schönbrunn
Par
manque de temps, nous avons un peu bâclé la visite du château
et surtout du parc et des jardins de Schönbrunn, le grand château
de Vienne, le château de l’impératrice Sissi. C’est
dommage car ce que nous en avons vu nous a laissé un «goût
de trop peu ». Il faut vraiment y consacrer une bonne demi-journée
pour se promener, apercevoir les perspectives, jouer à se perdre
dans le labyrinthe, respirer les fleurs du jardin de Sissi … On
peut même vouloir visiter le château …
Les lippizzans
Nous
sommes allés voir les célèbres chevaux dans leur
entraînement du matin. C’est un travail auquel peut assister
le public et qui a lieu dans un cadre magnifique. Les chevaux et les jeunes
cavaliers en redingotes sont superbes. Cela dit, il s’agit d’une
sorte d’échauffement puis de « gymnastique »
des chevaux, destinés à renforcer leur musculature. On n’assiste
quasiment à aucun exercice de dressage, qui nécessitent
une concentration maximale et se font hors-public. Nous étions
contents pourtant de montrer ces chevaux aux enfants mais le vrai spectacle,
beaucoup beaucoup plus cher, est vraisemblablement aussi beaucoup beaucoup
plus intéressant …
Le prater
 |
 |
Nous avons terminé notre visite de Vienne par un
tour au Prater. Le Prater est une fête foraine permanente et «
historique » implantée en plein centre de Vienne. La grande
roue, figure symbolique, a été plusieurs fois endommagée
au cours de son histoire et même totalement détruite par
les bombardements de la dernière guerre mais elle fut reconstruite
aussitôt. On y monte dans des petites cabines qui ressemblent à
des petits wagons (que se rappellent bien ceux qui ont vu « Le Troisième
Homme ») et on en voit tout Vienne. Certaines de ces cabines ont
été aménagées : l’une en salle à
manger pour dix personnes, une autre pour un dîner romantique à
deux avec lumières tamisées et rideaux de velours à
franges … Après la grande roue, nous avons fait le tour de
la fête. Clément a fait une attraction tout seul pour la
première fois de sa vie : le « Donau Jump », une descente
dans une sorte de pseudo-rondin qui dévale au milieu de gerbes
d’eau. Cette nouvelle autonomie nous a fait tout bizarre mais lui
était drôlement fier. Camille et Arthur quant à eux,
ont bien voulu que je les accompagne dans le « train de la mine
» qui leur a beaucoup plu mais à y repenser, ce ne sera peut-être
pas si mal quand ils feront leurs attractions tout seuls eux aussi !
Le Trezniewski buffet
A deux pas du Stephansdom, il y a un endroit très étrange
qui permet de retourner cinquante ans en arrière. Dans une salle
qui n’a pas dû changer depuis sa création, on fait
la queue le long d’un guichet vitré puis on commande ses
sandwiches : des petits rectangles de pain de mie tartinés de diverses
préparations à base d’œuf, de tomate, de hareng,
de raifort, de fromage frais, de saumon … On peut alors les manger
assis sur une banquette de moleskine à l’une des cinq ou
six tables en formica, ou debout dans la rue, devant un haut guéridon
craquelé. On peut aussi se faire empaqueter le tout et retourner
au bureau, ou ailleurs ... Le public est absolument varié et disparate,
et l’endroit, très distrayant car tout y est d’époque
: le cadre, les serveuses, leurs uniformes, les sandwiches et enfin, les
boîtes en carton grossier avec leur petit nœud en ficelle verte.
Un drôle d’arrêt sur image ...
Rust
Nous
voulions aller en Hongrie et Rust était un petit
village pittoresque sur la route. Nous nous y avons trouvé un parking
à quelques pas d’une des anciennes portes de la ville, le
long d’un parc équipé de superbes jeux pour enfants.
C’était une fin d’après-midi délicieuse.
Les enfants ont commencé par profiter un très long moment
des jeux (et les parents du calme !) puis nous sommes allés faire
un petit tour « en ville ». Les maisons, presque toutes des
maisons de vignerons, sont massives avec de grandes portes cochères.
Quand celles-ci sont ouvertes, on aperçoit une petite ruelle bordée
de maisons basses qui mène aux vignobles. Nous sommes en période
de vendanges et les rues sentent le raisin écrasé. Les terrasses
de café sont accueillantes et la ville s’enorgueillit de
trois églises. Comme en Alsace, les cheminées des maisons
sont couronnées de cercles métalliques destinés aux
nids des cigognes, qui s'arrêtent à Rust tous les ans. Nous
aussi, on se sent bien ici et on décide de rester un peu, comme
à Stolberg en Allemagne, comme à Cesky Krumlov en République
Tchèque. Le
lendemain, on loue des vélos. On avait vu une pancarte chez un
vigneron. Camille veut absolument refaire du vélo depuis qu’elle
a appris à en faire en Hollande ... On achète aussi une
bouteille de jus de raisin pour le pique-nique Nous partons tous les cinq
et rejoignons la piste cyclable, une merveille : une piste cyclable de
plus de cinq kilomètres au milieu des vignobles, dans une magnifique
lumière de fin d’été. Camille est infatigable
! Nous passons une journée de rêve. Le soir, nous allons
goûter à une terrasse de café et nous dégustons
du Kaiserschmarren, une sorte de crêpe épaisse aux raisins,
servie avec de la compote de prunes. Nous passons une dernière
nuit à Rust et partons pour la Hongrie.
Lire
la suite >>
|